IMCI : Virginie, comment en es-tu arrivée au Community Management ?
Virginie : À la base, je suis photographe. De par mon travail, j’étais souvent en relation avec les réseaux sociaux, on me proposait de m’occuper de comptes Instagram en gérant textes et images. Je côtoyais de plus en plus de blogueurs / influenceurs pour les aider à créer du contenus de qualité – notamment en streetstyle et lifestyle.
Le community management s’est imposé comme une suite logique de mon parcours. J’avais les bases mais il me manquait de la structure pour me lancer et ajouter la brique “rédaction” à mes prestations, afin de proposer des offres plus complètes et dédiées aux réseaux sociaux. Il me fallait aller plus loin en social media (animation, création, …). En plus de ma formation, j’ai assisté au module “écriture sur le web” afin de me spécialiser en Content Management.
IMCI : Qu’est-ce qui t’a le plus marquée en tant qu’élève ?
Virginie : C’est la variété des profils et des compétences de chacun qui m’a le plus marqué pendant ma formation à l’IMCI. Que ce soit au niveau des formateurs ou des élèves, on prend vraiment conscience de la variété du métier de community manager et ses spécialités. L’écriture sur le web, la modération, l’e-réputation, … Chaque élève peut trouver la spécialité qui lui convient et évoluer dans celle-ci. Mettant en avant ses atouts et son bagage déjà acquis.
IMCI : Quelle est ton actualité aujourd’hui ?
Virginie : Je travaille en free-lance depuis deux ans. Principalement en création de contenus (photos, rédaction de contenus, …) en mode, voyage, streetstyle et lifestyle : pour des agences, des blogueurs ou directement pour des Start-ups. J’ai aussi plusieurs projets que je développe en parallèle : entre autre en blogging, toujours en mélangeant photos et édito.
IMCI : Comment vois-tu l’évolution des métiers du community management ?
Virginie : Pour moi, le community manager “touche-à-tout” va peu à peu disparaître. On va prendre conscience de l’importance d’avoir une personne qui répond bien à un besoin spécifique du client (générer des ventes, travailler l’image de marque, …) et non à une problématique générique : être visible, vendre, … Pour chaque besoin spécifique il y aura une personne avec une spécialité et celle-ci sera valorisé pour son expertise.
On va aussi comprendre que la course aux followers est inutile. Il faut créer une réelle relation et de l’engagement plus que du contenu sans fond seulement pour créer une présence. La taille d’une communauté est moins importante que sa qualité. Une idée encore trop peu comprise malheureusement.
Je pense que Community Manager devra avoir une vraie expertise de l’image, entre graphiste et directeur artistique, il devra proposer une véritable image de marque spécifique aux réseaux sociaux pour pouvoir rendre ses clients visibles et les faire “sortir du lot”. On va aller vers de l’esthétique et une exigence visuelle de plus en plus prononcée.
Crédit photo : Anaïs ROUSSEAU