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Les mineurs et les réseaux sociaux : un accord parental dans peu de temps pour les moins de 15 ans

Réseaux Sociaux,

Communication IMCI

Communication IMCI

12 avril 2023

L e gouvernement Français, souhaite davantage protéger les mineurs et encadrer leur utilisation des réseaux sociaux. On fait le point

Les usages numériques évoluent de plus en plus. Surtout auprès du jeune public. D’après la CNIL, en moyenne un enfant dès l’âge de 8 ans et demi fait sa première inscription sur les réseaux sociaux. Un chiffre qui a de quoi inquiéter. C’est la raison pour laquelle les députés viennent tout juste de voter la mise en place d’un accord parental pour les moins de 15 ans. Une décision qui doit être examinée par le Sénat. Petit tour d’horizon sur ce sujet d’actualité.

Un manque de surveillance auprès des mineurs sur les réseaux sociaux

De nos jours, les réseaux sociaux sont présents dans le quotidien de la majorité des adultes. Mais également auprès des jeunes enfants. Ainsi, 82 % des enfants de 10 à 14 ans déclarent qu’ils consultent régulièrement Internet sans leurs parents, contre 95% pour ceux âgés de 15 à 17 ans. Un autre chiffre est encore un peu plus alarmant, 70 % des enfants de tout âge déclarent visionner des vidéos uniquement sur Internet.

La plupart des médias sociaux autorisent l’inscription d’un enfant dès l’âge de 13 ans. Toutefois, cette règle n’est malheureusement pas toujours respectée. Effectivement, certains mineurs mentent au sujet de leur âge, afin de se créer un compte sur les différentes platesformes. De ce fait, les jeunes enfants ont accès à un contenu qu’ils ne devraient pas voir ni être exposés à certains risques comme le cyberharcèlement. Ce dernier revêt également d’une grande importance, et touche n’importe quel âge.

Les parents ont recours à des outils pour suivre les activités de leurs enfants sur le net

Tu le sais certainement, que ce soit les enfants ou les adolescents, ils sont vulnérables face au fléau d’internet. Certains parents utilisent des solutions pour protéger leurs enfants. Notamment, 46 % d’entre eux ayant des jeunes enfants âgés de 8 à 17 ans ont adopté des alternatives pour les surveiller sur Internet. Ainsi, la mise en place d’un contrôle parental s’avère utile.

Cependant, ce chiffre reste faible. Et pour cause, bien que les parents suivent attentivement leurs enfants en ligne, au fil des ans, de plus en plus sont incapables de mesurer l’ampleur de leurs activités numériques. D’ailleurs, certains parents ignorent la présence de leur enfant sur un réseau social.

Aujourd’hui, on constate que les enfants de moins de 13 ans ne sont pas autorisés à se servir des réseaux sociaux. Cependant, selon une étude de l’agence Heaven, 87% d’enfants français âgés entre 11 et 12 ans possèdent un compte sur les réseaux sociaux (sauf Youtube) et publient du contenu de façon régulière. En revanche, pour les jeunes de 12 ans, ce chiffre monte jusqu’à 93 %. 

La mise en place d’une autorisation parentale obligatoire pour les jeunes de moins de 15 ans

Face aux différentes menaces comme le cyberharcèlement, la pornographie ou encore la mise en évidence des critères de beauté inaccessibles, il est temps d’agir. Effectivement, les jeunes enfants sont sensibles et peuvent être exposés à des risques non négligeables aussi bien sur les réseaux sociaux que sur internet.

En cas d’adoption de la loi, le jeune de moins de 15 ans devra obtenir l’accord d’une personne détenant l’autorité parentale, afin de pouvoir utiliser un compte sur les réseaux sociaux. Toutefois, cet accord parental concernera les adolescents de moins de 13 ans, à l’exception de certaines platesformes ayant une véritable valeur éducative et culturelle.

En vue de régulariser l’accès des jeunes aux réseaux sociaux, les députés s’en remettent aux plateformes, en les obligeant à prendre des mesures. Par exemple, par le biais d’une solution pour vérifier l’âge des usagers et le consentement de l’autorité parentale. Cependant, cet outil doit faire l’objet d’une certification auprès des autorités.

Certaines plateformes comme Snapchat ou TikTok ont joué un rôle important en aidant les parents a mieux maîtrisé l’activité des enfants mineurs. En créant un « mode famille », TikTok permet aux parents d’offrir une expérience optimale à leurs enfants par la gestion du temps d’écran, restreindre certains contenus, limiter ou supprimer l’option des messages privés

De son côté, Snapchat propose une alternative nommée « Family Centre », les parents pourront notamment consulter la liste des amis Snapchat de leurs enfants, signaler un abus ou un harcèlement et un accès privilégié aux dernières discussions. Par ailleurs, Instagram travaille aussi sur le sujet, avec un système de reconnaissance faciale. Pour le moment, il s’agit d’une phase de test disponible uniquement aux États-Unis.

Tu l’auras compris, il s’agit d’une affaire à suivre de près. Cette thématique t’intéresse ? Viens découvrir nos formations sur les réseaux sociaux

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