1. Qu’est-ce que le freelance ?
Une personne en freelance est une personne exerçant une activité professionnelle en tant qu’indépendant. Il n’a pas de CDD ou de CDI mais réalise des missions qu’il facture à ses clients. La personne se doit de s’enregistrer en tant qu’entreprise. Les avantages d’être en freelance sont la flexibilité des horaires, les charges sociales moindres. En revanche, le nombre de missions confié est variable donc les revenus.
Par exemple, en tant que Community Manager, il est possible soit d’être salarié dans une entreprise, soit se lancer en tant que freelance.
Au travers de 4 portraits, nous allons voir comment le métier de Community Manager en est venu très rapidement.
2. Doit-on posséder un diplôme particulier pour être Community Manager ? Qu’est ce que la formation à l’IMCI a apporté ?
La réponse à cette question est simple : Non. On peut venir de tous horizons. Citons l’exemple de Virginie Zilberman, photographe freelance et formatrice à l’IMCI. En tant que photographe, elle a commencé à utiliser les réseaux sociaux comme Instagram. Elle côtoyait de plus en plus les influenceurs, blogueurs pour créer du contenu. Pour elle, « le Community management s’est imposé comme une suite logique » de son parcours et « d’ajouter la brique rédactionnelle ». La formation à l’IMCI lui a permis de compléter son offre en y additionnant cette brique social media.
Autre parcours atypique : celui d’Amandine Goetz. Elle a commencé en tant que graphiste puis assistante de direction dans la création en image spécialisé dans la restauration. Puis elle a « souhaité évoluer vers un métier en plein développement et qui permettait de nouvelles ouvertures en termes de créativité et conception de travail ». L’IMCI lui a permis de développer un éventail de compétences et d’être autonome dans le métier de Social Media Manager.
La créativité peut être l’un des moteurs qui amène à devenir Community Manager. Mylène Guerrault, blogueuse et directrice d’Agence a su mettre à profit cette qualité. Elle a débuté en tant que styliste dans la maroquinerie et elle a monté sa propre agence de communication. Comm’ and the Gang où elle donne des « conseils en marketing d’influence, de la stratégie de contenus ». C’est dans le cadre d’une reconversion professionnelle que Mylène s’est inscrite à l’IMCI pour se professionnaliser
Contrairement à Virginie, Amandine et Mylène, d’autres ont commencé leur carrière dans d’autres secteurs d’activité sans être passé par la case de l’IMCI. C’est le cas notamment de Bastien Péan. Sa grande passion : l’écriture. Il était destiné à une carrière journalistique mais il a finalement opté pour des études en Communication Web. Au départ, il était « réfractaire aux réseaux sociaux dès leurs débuts » mais par la suite, il s’était rendu compte que cela pouvait être une source importante de trafic. Après avoir passé 5 ans au sein d’une agence, il est devenu « Social Media Manager depuis une dizaine d’années en accompagnant les clients sur la création de contenus, le lancement de campagnes publicitaires ».
Comme quoi, tous les parcours mènent au métier de Community Manager.
3. Avant tout, après la veille sur les réseaux sociaux, le CM doit créer du contenu
L’une des principales missions d’un community manager est de pouvoir créer des contenus intéressants pour mettre en valeur les marques ou les produits qu’il représente et donc, attirer le futur client à venir visiter le site web et par la suite acheter les produits.
Pour créer du contenu, l’une des qualités essentielles est l’écriture. Pour Bastien, il le crie haut et fort : « J’aime écrire » et pour lui « se spécialiser dans cette activité pouvait être intéressant ».
Selon Virginie, il en est tout autrement. Déjà dans la photographie, en arrivant dans la formation, elle a développé sa créativité de façon plus poussée et pense qu’elle en ferait sa spécialité. De plus, pour ajouter sa compétence visuelle, elle voulait améliorer sa rédaction sur le web, ce qui lui permet d’accompagner ses clients sur les 2 aspects.
Lorsqu’on a cette créativité depuis un certain nombre d’années, il faut la cultiver et transmettre cette passion. Mylène est « une créative depuis toujours » et d’ajouter « la création de contenus était une évidence ». Elle a su communiquer en « trouvant ce qui fera naître l’émotion ou l’intérêt du lecteur pour lui transmettre une idée, lui parler d’un produit ». Elle le prouve au travers de son blog et son compte Instagram qui mettent en avant les produits qu’elle a choisis de tester.
Parfois, les contenus peuvent faire partie d’un tout : pour Amandine, elle a choisi « d’être opérationnelle dans sa globalité pour répondre à une gestion complète d’une communication social media ». Doublé de ses compétences en tant que graphiste et photographe, elle peut donc mettre en application ce qu’elle recommande dans ses stratégies digitales.
Quel que soit votre contenu, il doit refléter votre personnalité et représenter les produits et les marques. Attirer le prospect pour le transformer en clients est important et pour pouvoir se démarquer de ses concurrents.
4. Franchir le pas dans le freelance ?
Avant de se lancer en freelance, il est judicieux d’acquérir une première expérience en agence ou chez l’annonceur comme le conseille Bastien. Cela permet de comprendre les mécanismes en interne des entreprises et d’anticiper les demandes.
Le freelance est certes une belle aventure mais comporte certains risques. En effet, Bastien rappelle à ceux qui souhaiteraient se lancer en tant qu’auto-entrepreneur qu’« il s’agit d’un statut précaire (les faibles cotisations sociales ne sont pas le fruit du hasard) ». Il recommande aussi de développer son propre réseau : LinkedIn, Twitter mais aussi lancer son portfolio, de présenter son propre travail. En somme, il fait se faire connaître c’est- dire « prendre la parole de manière pertinente sur les réseaux sociaux et réseaux professionnels » selon Mylène.
Quand on est freelance, il faut toujours avoir confiance en soi. Elle ajoute qu’il faut « être audacieux et accepter l’échec quand il arrive ».
En freelance, le plus important est d’être flexible. Amandine met l’accent sur le fait qu’il est important de « pouvoir répondre aux demandes du client et elles peuvent être différentes selon ses besoins ».
Par ailleurs, en tant qu’indépendant, l’organisation est primordiale. D’une part, le rythme de travail n’est pas le même. Il est possible d’aménager ses horaires de travail. Avant tout, pour Virginie, « trouver un bon rythme » a du sens. Un bon planning permet de gérer son temps et de profiter des plaisirs d’indépendant : choisir les plages horaires de travail, faire des pauses quand on le désire. Mais, il est aussi important de se « rendre disponible le soir ou le weekend si nécessaire et offrir une flexibilité supplémentaire » comme le dit Amandine.
D’autre part, se sentir à l’aise et travailler dans un cadre idéal permet d’avoir les idées claires. Virginie conseille de trouver des coffee shops sympas ou des espaces de coworking pour poser son ordinateur.
Une autre chose importante en tant qu’indépendant est de bien déterminer son périmètre d’intervention. En tant que Community Manager, certaines choses sont possibles de le faire et d’autre moins. Mylène opterait pour déléguer les tâches qu’un indépendant ne pourrait pas faire plutôt que de perdre son temps et son argent sur des choses qui ne sont pas notre métier. En somme, il est évident de se concentrer sur notre cœur de métier, être efficace pour répondre aux besoins du client.
Quant à la trésorerie, comme le dit Virginie, il faut « la surveiller de très près. En effet, il faut accepter les paiements différés donc des mois creux. D’autres seront remplis. Donc il faudra un équilibre dans l’année ».
En conclusion, se lancer en freelance est un pari osé, s’ouvrir à de nouvelles opportunités. Certes, en tant qu’indépendant, une certaine liberté de manœuvre permet de montrer sa créativité mais il fait savoir attirer les prospects, faire de telle sorte que la personne est celle de la situation.
Quel que soit votre parcours, si vous souhaitez devenir Community Manager, alors n’hésitez pas à vous rapprocher de l’IMCI.
Et si jamais vous souhaitez proposer vos services, vous pouvez vous créer un profil et déposer votre offre sur la plateforme spécialisée de freelance Malt.
Un grand merci à Mylène Guerrault , Amandine Goëtz, Virginie Zilberman et Bastien Péan, tous formateurs à l’IMCI pour leur contribution et à la rédaction de cet article.